HISTOIRES DE JEUNES AIDés par LAV
BAGUMA BUHENDWA
Je suis BAGUMA BUHENDWA, né à KAZIBA ; le 13/03/1980, mon père décédé s’appelle BUHENDWA et ma mère vivante en situation de vulnérabilité répond au nom de KAYANGE, je suis le 5eme enfant de ma famille. J’avais étudié jusqu’au niveau de 2eme des humanités secondaires. Apres l’âge de 15ans, en 1996 je suis entré dans l’armée, pendant le règne de La rébellion de l’AFDL sous le règne du président KABILA ; puis dans le groupe MAIMAI jusqu’en 1998 et 1999 sous le grade de sergent MajorEn 2015 j’avais été démobilisé par le programme Désarmement, démobilisation et Réinsertion « DDR »
En 2007, je suis entré au centre de formation des métiers de l’ONG LAISSEZ L’AFRIQUE VIVRE, où j’avais suis la formation en soudure ajustage durant une période de 6 mois pour préparer ma réintégration dans la communauté ; après cette formation nous avons été regroupés à 4 jeunes dans un atelier et avons reçus le kit de réinsertion constitué des matériels et outils de soudure ajustage. Une année après avoir travaillé dans cet atelier, nous avons généré des revenus qui m’avaient permis de créer mon atelier autonome de soudure. Cet atelier est devenu jusqu’à présent un lieu de recyclage et formationd’autres jeunes de la communauté nécessitant un emploi. Ces jeunes que j’engage dans mon atelier sont payés 100 dollars Américain mensuellement à travers les revenus de l’atelier. Grace à mon atelier de soudure, avec les revenus générés, je suis parvenu à ouvrir un compte à la banque ; ce compte aujourd’hui est approvisionné avec 1750 dollars américain le mois ; grâce à cet épargne, je parviens à réaliser plusieurs projets dans ma famille.
MES REALISATIONS A TRAVERS MES ACTIVITES DES SOUDURE APRES MA REINSERTION DANS LA COMMUNAUTE
Je suis parvenus à organiser les cérémonies de mon mariage, au jourdhui je suis marié et père de 3 enfants ; je parviens également à payer les frais scolaires pour mes 2 petits frères; je prends en charges aussi les besoins vitaux de ma vielle mère. Aujourd’hui grâce à cet atelier, je suis parvenus à m’acheter 2 parcelles à Bukavu ou j’avais construit deux maisons dans une de parcelle, les deux en semi durable et la seconde parcell, en matériaux durables qui est encore en chantier ; Grace à cette même activité, j’avais acheté une voiture qui me permet les déplacements.
MES PERSPECTIVES D’AVENIR
C’est de terminer la construction en matériaux durables ma maison en Etage ; et trouver un lieu stable et propre ou installer mon atelier de soudure, Poursuivre les études dans le domaine de l’Electronique
SUGGESTIONS À LAV
Que LAV puisse continuer à former d’autres jeunes au sein de son centre.
NZIGIRE BOULANGER DORCAS
Je répond au nom de NZIGIRE BOULANGER DORCAS, 3ème personne de ma famille, âgé de 22ans ; chez nous les filles ne vont pas à l’école c’est pourquoi je suis analphabète aujourd’hui étant donné cet environnement non favorable aux filles.
Violée à deux reprises, pour la première fois, Je suis partie à la recherche des bois de cuisson quand je me suis heurté à ces deux bandits en 2012 malheureusement j’étais tombée enceinte à 7mois et j’avais mis au monde mon enfant. C’était à 15h en pleine foret car chez nous il y a des grandes forêts ou logent les milices RAIYAMUTOMBOKI, aujourd’hui j’ai de trouble au niveau de bas ventre qui me fait souvent mal à cause de ces blessures causées par d’autant d’hommes.
Deuxièmement, en mars 2013 6 milices RAIYA MUTOMBOKI encore me violent et je n’avais pas tombé enceinte car j’étais parti suivre les soins médicaux à l’hôpital. Chez nous il y a la pluie de chaque fois qui tombe 6heure à 6heure raison pour la quelle j’étais obligée d’aller chercher du bois, c’était à 8heure quand je me suis heurtée à cet incident grave.
Pendant que nous étions hébergés au centre, moi et mon enfant recevaient, pour notre etat de malnutrition, des apports supplémentaires en calories et en nutriments qui nous avaient aidés à prendre rapidement du poids et à rattraper le retard de croissance, surtout pour mon enfant. Nous avons bénéficié également d’une stimulation mentale prenant la forme de jeux destinés à améliorer notre développement cognitif, afin d’éviter une nouvelle occurrence de la malnutrition. Un moment après, une période de 6 mois au centre nous étions dans un état de santé vive sans complications avec de l’appétit et nous étions bien sur le plan clinique grâce à cette prise en charge alimentaire et médicale au centre de notre structure LAV. Des soins de jour utilisant des aliments thérapeutiques prêts à l’emploi favorables à notre santé, aliments enrichis en micronutriments très caloriques ; nous disons en ce jour que ces aliments entraînent des niveaux satisfaisants de récupération nutritionnelle. En plus de la cette prise en charge alimentaire et sanitaire, nous étions entrain de suivre la formation en coupe couture, et qu’à partir de la formation reçue et l’appui psychosocial à LAV, je suis parvenu à développer une résilience, cela a fait que je puisse intégrer correctement ma communauté avec beaucoup d’estime de soi . Au jourdhui, je peux me prendre en charge économiquement ainsi que ma projéniture.